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Au fil 2 Lo
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  • Bienvenue sur mon blog où vous pourrez suivre mon aventure australienne Vous trouverez aussi les photos de mes voyage au Maroc et en Turquie que j’ai fait juste avant de partir et plus tard celles de la Thaïlande ainsi que le récit de ces voyages.
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22 septembre 2014

Le jour J - 08/09/2014

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Le départ de la maison est prévu à 8h15 alors pas le temps de trainer. Je mets les choses de dernières minutes dans ma valise que j’ai passé des heures à préparer la veille. Après m’être rendu compte que je dépassais 30 kilos en n’ayant même pas mis toutes mes affaires de la pile « j’emporte », j’ai du re ranger la pile « peut-être » dans mon placard et entamer un gros, long et surtout très difficile trie. Résultat, je n’ai du partir qu’avec 4 paires de chaussures (il m’est arrivé d’en emporter plus de 10 pour seulement deux semaines de vacances… Mais j’en ai déjà acheté une paire sur place ^^) et je me suis rendue compte en n’arrivant que je n’avais que 10 t-shirts (même si certains ici m’ont dit que c’était beaucoup, mais une des personnes en question a préféré prendre des bouteilles de Ricard à la place, chacun ses priorités ;)) Et adieu tous mes beurres de karité, henné, shikakai, produits bio pour les cheveux et la peau, ils se passeront pendant un an de leurs traitements de faveur.

 

Bref, il est l’heure de partir et hélas ce matin là, il y a plein d’embouteillages.Les minutes défilent, le stress monte et ma vessie me maudit d’avoir tenue à boire mon dernier thé vert à la menthe avant de quitter la France mais heureusement, je finis par arriver certes plus tard que prévu mais à temps tout de même pour enregistrer mes bagages, en ayant même le temps de visiter les toilettes de l’aéroport avant (Je connais déjà celles de l’aéroport de Paris mais va savoir pourquoi, je tiens toujours à tester les toilettes de tous les aéroports, donc vous en entendrez encore parler) Ma valise (ou plutôt ma valise plus mon sac à dos que j’ai déjà prévu pour la deuxième partie de mon voyage lorsque je partirai à la découverte de l’Australie puis de la Thaïlande) pèse 30,100 Kg, mission accomplie. J’ai déjà dit au revoir à tout le monde ; ou du moins à tous ceux que j’ai pu voir durant la semaine qui vient de s’écouler, il n’y a donc que ma mère qui m’accompagne et les aux revoir devront être rapide car l’avion n’attend pas.

 

Passage à la douane et au fameux portique métallique où je vais découvrir que les différents bracelets que des amis m’ont offert au cours de mes voyages au Maroc et en Turquie devront être ôté à chaque passage de portique car ils sont en métal. Et bien sûr, ils sont difficiles à remettre. Donc note à moi-même : plus de bracelets pour l’avion. Bon en même temps j’ai à chaque fois au moins 5h d’avion pour le faire alors ça m’occupera.

 

J’arrive enfin à mon avion. Il est géant. C’est l’Airbus A380-800, le plus gros avion civil de transport de passagers en service  selon wiki. Je voyage avec la compagnie Emirates et je découvre pour la première fois la joie de regarder un film dans l’avion. Le choix est énorme et j’ai 8h devant moi. Des centaines de films s’offrent à moi dans toutes les langues. J’enchaine donc Divergente, Fiston et un épisode de NCIS, ce dernier en anglais et auquel je ne comprends pas grand-chose : mon arrivée en Australie risque d’être amusante. Puis j’écoute de la musique durant la dernière heure tout en suivant l’évolution du vol sur mon écran.

 

Arrivée à Dubai où il fait nuit. Je n’ai qu’1h30 d’escale et n’ai donc que le temps de visiter les toilettes (bah oui, je vous avais prévenu) qui sont des toilettes douches (mais pas comme celles de quand j’étais au Maroc, c’est-à-dire des toilettes turques transformées en douche avec l’ajout d’un pommeau de douche sur le robinet) Il s’agit ici de toilettes normales et un pommeau de douche est fixé au mur et le sol est légèrement en pente vers une grille d’évacuation. Un peu étrange, je ne sais pas si des personnes se douchent réellement ici mais je n’ai pas le temps d’approfondir la question.

 

Avant de monter dans l’avion suivant, je par à la recherche d’une boisson car même si les boissons étaient à volonté dans l’avion précédent, je n’en ai pas profité, trop absorber par mes films et me retrouve donc assoiffée. Et là apparait un Starbucks. Les prix sont dans une monnaie inconnue mais qu’importe, j’ai ma carte et peu payer dans n’importe quel pays avec sans aucun frais (Merci LCL) et de toute façon, cela doit sûrement être les mêmes prix (horriblement élevés) que dans n’importe quel Starbucks. Je prends donc un mocha frappuccinoet le serveur à qui je donne mon surnom (Lo) plutôt que mon nom afin qu’il n’ai pas trop de mal à l’écrire, s’embrouille et fini par me faire un smiley (cf. la photo)

 

Je me dirige vers l’embarquement et là, mauvaise surprise : tout liquide même acheté dans l’aéroport est interdit. Je dois donc finir ma boisson qui est gelée avant d’embarquer. Mais étant déjà un peu enrhumé, l’idée de la boisson froide me parait maintenant bien mauvaise. Je tousse, bois, tousse, bois et un des douaniers vient me voir en me disant de prendre mon temps. Il est mignon mais j’ai un avion à prendre moi. Re enlevage remettage de bracelet et hop dans l’avion, un Boing 777-300 cette fois-ci. 

 

Celui-ci est presque vide. J’ai 3 sièges pour moi toute seule. Parfait, je comptais dormir. On nous remet un menu qui nous annonce ce que nous aurons au diner et au petit-déjeuner (cf. la photo) ainsi qu’une petite trousse contenant une brosse à dents, un truc à mettre sur les yeux pour dormir et ce que je pense avoir identifié comme des chaussettes mais je ne saurais l’assurer avec certitude. Au moment du décollage, je découvre que l’on peut voir ce que filment trois caméras situées à l’avant, sous et à l’arrière de l’avion. Je suis donc le décollage avec attention et découvre ensuite par mon hublot une magnifique ville. Dubai de nuit vu d’avion mérite réellement le déplacement. Ces longues lignes droites bordées de lumière, la mer qui est partout autour et parfois s’enfonce dans les terres. Lorsque j’ai décidé de prolonger une de mes escales au retour, j’ai hésité à choisir Dubai mais on m’a dit qu’il n’y avait pas grand-chose à voir. Je ne sais pas si c’est réellement le cas mais en quelques heures, j’y aurai au moins vue quelque chose qui en vaut le coût.

 

L’avion n’est pas le même mais la compagnie si alors j’ai toujours le même choix de film, musique et je découvre même cette fois qu’il y a des jeux. Je regarde le film sur la vie de Nelson Mandela tout en dinant puis tente de dormir mais même avec trois places pour moi, dormir dans  un avion n’est pas ce qu’il y a de plus confortable surtout qu’il y a des turbulences et que les hôtesses ne cessent donc pas de tous nous réveiller pour que l’on remette notre ceinture. Viens donc l’heure du petit déjeuner en regardant la Belle et la bête puis nous arrivons à Perth. Je suis l’atterrissage sur mon petit écran, j’aime vraiment beaucoup ce petit gadget. Ce sont les premiers paysages australiens que je peux observer. Il y a des grandes étendues vertes avec parfois une forêt et parfois un seul arbre qui semble être perdu tout seul. Et surtout, toutes les maisons ou presque ont une piscine, l’idée du long et chaud été à venir que je me fais se confirme un peu plus et cela me réjouit plutôt.

 

Une fois descendue de l’avion, commence une longue errance. Je tente de suivre les panneaux mais après avoir vu une flèche pour les transferts domestiques, il n’y en a plus que pour les transferts internationaux. Je suis tout de même, passe à l’endroit où l’on récupère les bagages mais ne m’en soucie pas et arrive à la douane. Une dame check notre passeport et le petit questionnaire que l’on nous a distribué dans l’avion et que l’on doit leur remettre puis elle nous envoie dans différentes directions. Pour moi, cela sera la file qui passe devant le chien détecteur de drogue, je veux bien l’y voir moi la dame après déjà plus de 20H de voyage, elle aussi elle aurait une tête de droguée !

 

Je me retrouve dans un hall d’enregistrement. Un peu perdue, je demande mon chemin à un agent. Et celle-ci m’indique alors que j’aurais du récupérer mes valises et que je dois ensuite changer de terminal en prenant un bus puis que je dois m’enregistrer de nouveau. Il me reste 1h15, tout va bien… Heureusement, je peux compter sur la gentillesse australienne que je découvre donc à peine arrivée. Elle me confie à un collègue qui m’accompagne par des couloirs réservés au personnel pour récupérer mes bagages. Je passe ensuite devant tout le monde au contrôle mais n’échappe quand même pas à un contrôle plus poussé, cette fois ce n’est pas le chien mais mes bagages doivent passer au scanner. Puis j’arrive à l’arrêt de bus. Il ne passe que dans 10 minutes mais je n’ai pas le choix de toute façon, il faut attendre. Premiers voyage en Australie sur une route à gauche. Je finis par arriver à l’enregistrement 35 minutes avant le décollage de mon avion. L’enregistrement est fermé mais une dame est toujours au bureau et m’enregistre sans problème. Ils sont vraiment cools ces australiens.

 

Passage à la douane avec enlevage de bracelet et mimes : la douanière venait de me parler mais avec les oreilles bouchées par l’avion et étant donné qu’elle parlait anglais, je n’ai pas compris tout de suite et lui ai donc demandé de répéter mais elle a préféré me mimer le déodorant en spray et l’ordinateur avec beaucoup d’entrain : un bon fou rire intérieur. Un petit tour par les toilettes (faut pas déconner quand même. Mais hélas elles n’ont rien de spécial) et je saute dans l’avion.

 

C’est la compagnie Quantas cette fois et l'avion est un A330-200. Il est encore une fois presque vide et j’ai 4 places pour moi que je céderai par la suite à la demande d’une hôtesse à une femme voulant dormir. J’ai tout de suite accepté, étant donné que cela ne changeait rien pour moi et l’hôtesse a parue surprise et la femme voulant dormir m’a remercié au moins 5 fois.  Ca a du les étonner que je devienne aussi vite cool comme une vraie australienne. Le choix de film est moins large, la recherche de musique moins facile et le repas moins copieux mais ce dernier est meilleur et je trouve tout de même un film qui me plait (The fault in our stars) ce qui suffira étant donné que je n’ai que 4h de vol cette fois-ci que je finirai de combler par quelques jeux.

 

Me voilà enfin arrivée à Sydney. Mes valises mettent du temps à arriver et une fois que je les ai, il n’y a déjà plus grand monde. Je ne sais pas où je dois attendre ma famille qui doit venir me chercher à l’aéroport et attend donc ici, étant donné que n’importe qui peut directement y accéder et envoie un texto. Je finis par être seule. Quelqu‘un approche mais s’éloigne. 10 minutes plus tard je reçois enfin un texto, la mère de la famille, Sophie, arrive et je la vois en effet apparaitre au bout d’une minute. L’aventure peut commencer !

 

Je parle un peu avec elle dans la voiture. On n’en a pour 45 minutes environ pour aller chez eux, ou chez moi puis-je dire maintenant. Elle ne reprendra le travail que deux semaines plus tard, ce qui me laissera le temps de m’intégrer à leur famille et prendre leurs habitudes. Elle ne parle qu’anglais. Apparemment, ils n’apprennent pas forcément d’autres langues à l’école ici. Un des points qui me fera dire que les australiens sont sur certains points assez fermé au monde et tournés vers leur nombril comme l’image que je me faisais des américains et que je m’attendais moins à trouver ici.

 

Arrivée à la maison. Je rencontre le père, Tim. Mais il est déjà 21h30, le voyage a été long et comme je le découvrirai par la suite, il est déjà l’heure de dormir pour eux. Un texto à la famille pour dire que je suis bien arrivée, une douche et au lit : demain sera un jour nouveau.  

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