Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Au fil 2 Lo
Au fil 2 Lo
  • Bienvenue sur mon blog où vous pourrez suivre mon aventure australienne Vous trouverez aussi les photos de mes voyage au Maroc et en Turquie que j’ai fait juste avant de partir et plus tard celles de la Thaïlande ainsi que le récit de ces voyages.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Newsletter
17 décembre 2014

Bad day - 15/12

Source: Externe

 

Ce matin, la maison est un vrai capharnaüm. Il y a tous les restes de la veille qui ont été ramenés à la maison qui trainent un peu partout ainsi que tous les cadeaux toujours pas déballés, entassés sur la table du salon. Je range donc un peu puis vais faire un tour sur facebook. Et là, j’apprends qu’il y a en ce moment même une prise d’otage à Martin place à Sydney. J’allume directement la télé, les news en parlent en boucle. C’est apparemment très rare que quelque chose comme ça se passe en Australie alors tout le monde est sous le choc. Le preneur d’otage annonce dans la journée qu’il y aurait des bombes cachées dans la ville. J’ai des amis qui doivent aller dans la city aujourd’hui alors je les appelle tout de suite pour leur dire de faire attention. Je passe la journée devant la télé à regarder les mêmes images passer en boucle. Ils ferment petit à petit tout le quartier, les immeubles sont évacués, les personnes ne peuvent plus passer, les bus et trains ne s’y arrêtent plus, ils ont même fermé l’aéroport pendant un moment, l’Opera house a été évacué, l’Harbour bridge est bloqué. Cela prend des proportions énormes. Le café où a lieu la prise d’otage était dans ma liste des choses à faire à Sydney car ils font apparemment de très bonnes choses et cela ne se déroule qu’à quelques kilomètres de moi, sur une place où je passe pratiquement toutes les semaines et où je suis passée 3 fois la semaine dernière alors je suis un peu sous le choc aussi.

 

Vers 15h30, une journaliste de RTL me contacte sur facebook en me demandant si je suis bien à Sydney et si elle peut m’appeler. Je ne sais pas comment elle m’a trouvé mais je lui donne mon numéro et elle m’appelle. Elle veut savoir comment se passe la prise d’otage, comment réagissent les gens en ville, etc. Comme je ne suis pas sur place, je lui passe le numéro de mes amis qui y étaient aujourd’hui. J’ai un peu l’impression d’être une people quelques instants puis je réalise que cela veut dire qu’ils comptent en parler même en France. C’est donc vraiment quelque chose d’important qui est en train de se passer…

 

Le soir au diner, nous parlons beaucoup avec mes host parents. Ils m’expliquent comment se passe la notation à l’école ici car le père vient de recevoir les bulletins de ses trois filles. Les commentaires sur les élèves sont bien plus détaillés mais les notes se font apparemment plus en lettres ou en notes sur 5.

Ensuite, nous comparons les lois françaises et australiennes, notamment pour ce qui est de la conduite car apparemment la sœur de Glen a perdu son permis pour avoir conduit en état d’ivresse. Je m’étais dit en la voyant qu’elle était très différentes de Glen, toute fine, cheveux courts, tatouée et cela se confirme donc. L’autre jour, alors que Glen me proposait de me déposer à la gare, une bière à la main, Michelle lui a demandé combien il avait bu, et il n’avait bu qu’une gorgée, ils font donc très attention à cela. On conclu que les amendes en Australie sont beaucoup plus élevés et les conducteurs beaucoup plus surveillés. J’ai donc vérifié l’estimation du taux de mortalité par accident de la route pour 100 000 habitants en 2007 et il est de 7,8 Australie pour 7,5 en France. Cela n’a donc pas l’air d’être très efficace mais j’aime tout de même bien leur système. Les policiers peuvent directement savoir à qui appartient un véhicule et quelles sont les infractions qu’a commit le propriétaire en scannant la plaque par exemple. Par contre, les limites de vitesse ne sont pas généralisées comme en France (130 sur l’autoroute, 50 en ville, etc.) et c’est très souvent qu’on ne sait plus à quelle vitesse on doit rouler, ce qui n’est pas très pratique.

 

Il est ensuite temps d’aller me coucher. La prise d’otage n’est toujours pas fini, j’espère très fort que cette nuit, les choses s’arrangeront.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité