Trois mois en Australie - 09/12

Trois mois déjà que je suis arrivée en Australie, deux mois dans ma nouvelle famille. Et tout est passé si vite. J’ai m’impression de n’avoir rien fait encore et d’avoir des milliers de choses à faire, à voir, à vivre. Dans 9 mois, je retournerai en cours. Après avoir hésité un bon moment à enchainer avec une deuxième année en Australie, je me suis résolue à rentrer en France pour faire mon master. Un seul « tu me manques » de ma petite sœur à suffi. Je pense que ça m’a fait réaliser qu’elle me manquait aussi et le reste de ma famille, mes amis, etc. Ma vie en Australie est formidable, j’ai trouvé ici un semblant de famille et de vrais amis, je fais la fête, je vis des choses extraordinaires mais il faut aussi être raisonnable parfois. Rester plus, c’est repousser tout ce que j’ai à vivre en France aussi. Un an c’est court mais c’est long aussi. Je vais donc rentrer, faire mon master et si jamais ça me manque trop de voyager, je pourrai toujours revenir en Australie pour 3 mois en tant que touriste et si je veux revivre une aventure du même genre que celle là, je pourrai partir en WHV en Nouvelle Zélande ou pour changer au Canada ou autre. Bref, l’aventure pourra toujours m’attendre.

 Trois mois en Australie, qu’est-ce que j’en ai appris ? C’est difficile de résumer 3 mois et de se souvenir de tout ce qui m’a marqué mais pour le positif, je pense que ce que j’ai le plus apprécié, c’est la gentillesse des australiens. La plupart sont toujours prêts à rendre service même si ça leur prend du temps, de l’argent ou autre. Ils gardent le sourire et donnent un coup de main de bon cœur.

Ensuite, les paysages qui déjà m’émerveillaient il y a 1 mois, après les blue mountains ont fini de me convaincre. Et pourtant, je sais que je n’ai encore rien vu de l’Australie et que lors de mon road trip je verrai des choses encore plus belles.  Je trouve la cohabitation entre ville et nature à Sydney magnifique. Les grands parcs en plein centre de Sydney, toute la verdure aux alentours, les montagnes à quelques kilomètres, un environnement parfait.

Pour ce qui est du négatif, la chose qui m’a le plus marqué et continue de me marquer est le gaspillage. Que ce soit dans mon actuelle famille, la précédente ou celles de mes amis, les parents jettent tout le temps les restes du repas, jettent une sauce au bout de 2 jours, une tomate au bout de 4. Ils achètent et préparent à manger en trop grande quantité constamment et ne conservent rien. Bref, beaucoup trop de gâchis à mon gout. Peut être car ils n’ont pas vraiment de problème d’argents donc ils ne s’en soucient pas mais ce serait tout de même bien qu’ils évoluent sur ce point.